Préparer la mise en place de la retraite complementaire obligatoire.

Libreville, le 23 mars 2021, La ministre des Affaires Sociales et des Droits de la Femme, Prisca Nlend Koho a recu des mains du Président de la Fédération Gabonaise des Sociétes d’assurances(FEGASA), Crepin Andrew GWODOG, une contribution portant refexion sur les conditions de mise en place d’un régime de retraite complémentaire obligatoire, prélude à l’organisation d’un atelier de reflexion sur le sujet. Les responsables des sociétés  d’assurances, membres du bureau de la Fédération, attentifs  aux projets prioritaires du Mininstère ont ouverts des perspectives de partenariats public/privé.

La FEGASA veut accompagner l’Etat dans le cadre de la mise en place du régime de retraite complementaire issu de la reforme engagée par l’Etat en 2017; c’est l’assurance donnée Crepin Andrew GWODOG le Président de la FEGASA, par ailleurs 5ème vice-président de la Conféfédération Patronale Gabonaise, au Ministre des Affaires Sociales, Prisca Nlend Koho, en lui remettant le document contenant  les propositions sur  les conditions de mise en place de la retraite complementaire.

Mme Prica Nlend koho a insité sur les modalités pratiques de la tenue qu’elle souhaite iminente d’un atelier de reflexion sur les conditions de la mise en place « harmonieuses » de la retraite complémentaire obligatoire. D’autant que les assureurs sont aptent à gerer la retraite par capitalisation, ils doivent enterevoir l'opportunité qui leur est offerte de participer en tant que partenaires à l’amélioration des conditions de vie des futurs retraités.

Le chantier de la reforme de la retraite qui consiste à rendre obligatoire l’ensemble du système de retraite par la capitalisation prescrit par le nouveau code de protection sociale va toucher l’ensemble des salariés du Gabon. a cet effet, les  propsitions de la FEGASA prennent en compte l’ensemble des parties prenantes. Pour que la retraite obligatoire complementaire n’accroit pas conséderablement les charges sociales des entrerprises, la reflexion doit porter notamment, sur le renforcement des couvetures sociales, la securisation des avoirs, le financement de l’economie ou encore l’amélioration du cadre fiscal.

En sa qualité d’ancien Directeur National des assurances et ancienne présidente du Conseil d’administration de la CICA-RE, le Ministre Nlend Koho a partagé la vision du gouvernement en matière de  politique de protection sociale en  présentant les actions prioritaires qui entrent dans le cadre de la responsabilité  societale des entreprises lorsqu’elles  touchent les droits de la femme et son autonomisation, la protection des enfants, et des personnes vivant avec un handicap, l’amélioration du cadre de vie des personnes agées. Dans cette optique, le Ministère des Affaires sociales et la FEGASA sont convenus d’élaborer un cadre de partennariat public-partenaires assureurs afin de reflechir sur les mécanismes de financement des projets du Ministère.

Le principe de base de la retraite au Gabon est celui de la repartition qui repose sur un système de financement par la CNSS, alimentée par les cotisations basées sur les revenus professionnels de travailleurs en activité lesquelles servent au paiement des pensions des retraités. Ceux qui travaillent aujourd’hui paient la retraite des ayant-droit demain retraités.

En entreprenant de reformer son régime de retraite grace à la mise en place d’un système de RCO gérée par capitalisation le Gabon innove dans l’espace CIPRES. La capitalisation, principe par lequel les travailleurs accumulent un stock de capital qui servira à financer les pensions de ces mêmes travailleurs devenus inactifs. Il s’agit donc d’un système d'épargne individuelle basée sur l'autofinancement. Au Gabon, cette capitalisation représente 75% des sociétés d’assurance vie du Gabon.

La loi 28/2016 portant Code de protection sociale en Republique Gabonaise va plus loin  puisqu’il préconise à la Caise Nationale de Sécurité Sociale(CNSS), d’experimenter pour la premiere fois dans l’espace CIMA , la mise en place d’un systeme de retraite complementaire rendue obligatoire. A ce jour, ce systeme est facultatif ; le salarié y souscrit individuellement ; l’employeur peut également y souscrire pour couvrir les retraites de ses salariés.