Republique Gabonaise

Libreville, Le 14 mai 2024 , une réunion cruciale s'est tenue dans la salle de réunion du 3ème étage du Cabinet du Ministre des Affaires Sociales. À l'ordre du jour, le plaidoyer du Syndicat National des Entrepreneurs du Travail (SNET), qui a sollicité l'aide et les orientations du ministère.

Le SNET, représenté par son Président (PRSDT), son Vice-Président (VP), son Secrétaire Général Adjoint (SGA), ainsi que les Commissaires aux Comptes, a demandé au Ministère des Affaires Sociales d'intercéder en leur faveur pour obtenir une mesure de grâce des plus hautes autorités de la République Gabonaise. Cette mesure leur permettrait d'obtenir des documents essentiels, tels que des attestations d'imposition, nécessaires pour répondre aux appels d'offres et collaborer avec l'État Gabonais. En se rendant éligibles, les membres du SNET espèrent non seulement pouvoir rembourser leurs dettes, mais également renforcer leur partenariat avec les institutions publiques.

Par ailleurs, le SNET a demandé la mise en place d'une séance de travail avec les Directeurs Généraux de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS), en présence du Ministre des Affaires Sociales. L'objectif de cette rencontre serait de négocier un moratoire de paiement pour régler leurs dettes sociales, offrant ainsi une bouffée d'oxygène aux entrepreneurs en difficulté.

Le compte-rendu de cette réunion sera transmis à Madame le Ministre des Affaires Sociales, accompagné des avis techniques des Conseillers (DC, CT 1, CT 2, CP, CD, CE 1). Une séance de travail sera organisée avec les Directeurs Généraux de la CNSS, de la CNAMGS et les représentants du SNET pour trouver un compromis satisfaisant pour toutes les parties impliquées.

Cette démarche témoigne de la volonté du SNET de sortir de l'impasse financière tout en respectant leurs obligations sociales et fiscales. La réponse du Ministère des Affaires Sociales sera déterminante pour l'avenir des entrepreneurs du secteur et leur capacité à contribuer à l'économie gabonaise.